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PRESSE

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Georges Leprince.  (Le courrier de l'Ouest - Chartres)

Nicolas Vassal, vous con­naissiez ? Non ?

Moi non plus.

 

ET j'avoue que l'idée de pousser jusqu'au Forum, par ce temps à ne pas mettre un chanteur dehors, ne m'enthou­siasmait guère. J'allais décou­vrir là un honnête serviteur de là chanson dite « française »,

sans plus; un de ces nombreux oubliés du grand show médiatique.

 

Eh bien je me trompais lourdement. Et comme il est bien vrai que l'aventure à le plus souvent rendez-vous sur les chemins de traverse que le long des boulevards télévisuels, ce baladin, tombé d'une galaxie lointaine, fut une véritable révélation. Nicolas Vassal, c'est le délire la poésie, là fête, une voix remarquablement belle, remarquablement juste, à la diction parfaite, des musiques qui balancent de la samba au reggæ et du jazz au musette, des textes qui parlent d'amour, de fraternité, de paradis perdu.

 

Nicolas Vassal c'est l'humour, la folie la ten­dresse, une présence singulière, un charme indéfinissable, un mélange de Lemieux sans sa régie et de Guidoni, sans son désespoir.

 

Nicolas Vassal c'est une chanson différente une chanson qui devient lumières danse, mouvements, théâtre une chanson à voir...Le Brésil où il est né lui colle à la peau et sur les rythmes de sa «Samba du diable», il nous entraîne dans sa folie toute de soleils écla­tés, de fruits succulents, de parfums exotiques. Le reggae cour chanter son mal de vivre. son mal d'amour, ou encore sa haine du racisme imbécile - le blues pour hurler son spleen et sa crainte du bang final.

 

Extraterrestre il nous murmure les paroles rassurantes du grand hymne cosmique, baro­que el solitaire, il nous conduit à l'étrange château du "roi défunt" drôle et pétillant:, il fait d'un "Au clair de la Lune", un flamenco, une valse tyrolienne, une bossa-nova ou un tango, plus vrais que nature.

 

Bref Nicolas Vassal surprend étonne, séduit, enchante. Les absents ont bien eu tort, samedi soir au Forum. Com­ment dites-vous ? Vassal ? S'il revient dans nos murs, un jour, n'hésitez pas courez-y, le bonheur passe si vite.

 

Georges Leprince.  (Le courrier de l'Ouest - Chartres)

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