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REMERCIEMENTS

Anecdotes  et  Remerciements

Année 79/80)

 

j'avais arpenté les couloirs de Radio France avec mon ami et parolier gilles kramer, fait du porte à porte et discuté avec les employés et secrétaires, la guitare à la main puis j'ai joué dans les couloirs et les virages de cet édifice curieux en arondi, je vois  passer Jean Louis Foulquier, qui me dit c'est pas mal ce que tu joue , tu voudrais pas venir le faire dans mon émission , à votre  avis quelle à été ma réponse? ... Merci Jean Louis...

 

Printemps de Bourges 1979 , j'ai été accueilli dans la demeure de Bernard Capo, à l'époque animateur à la MJC de malus de Bourges, m'ayant remarqué il m'avais demander de venir y chanter, pendant toute ma représentation ayant très peu de projecteurs pour éclairer la scène,  il y avait des bougie posées sur des alcôves dans le mur. j'était venu chanter en mobylette .guitare et matos attaché dans le dos, il pleuvait c'était en février en arrivant j'avais les doigts gelés., super pour jouer et s'accompagner à la guitare , j'avais la foi.

 

 

Quelques temps après à l'occasion du Printemps de bourges reçu dans la maison de Bernard nous avons dormis au moins à 10 ou 15 artistes de tous horizons dans cette ancienne battisse de ferme et au premiers rayons de soleil des boeufs musicaux naissaient dans cette maison (c'était pour moi la maison bleue de sans Francisco de Maxime le forestier) Bernard Capo à enregistré quelques disques , et c'est tourné maintenant vers une carrière de dessinateur BD, c'est un personnage chaleureux haut en couleur. Merci Bernard pour ta générosité, et ton partage.

 

J'ai rencontré Manfred kovacic par l'intermédiaire de Martine Valmont (Hervé Cristiani, Marie Léonor, David Koven...), ma productrice d'alors. Nous avons travaillé pendant plus d'un an avec Jean-Pierre Lang, mon principal parolier, dans le but d'élaborer l'album. J'avais déjà enregistré quelques ébauches de musiques sur un vieux magnéto 4 pistes, en m'accompagnant sur un synthé pourri qui faisait penser à un Casio premier prix. Il y avait aussi pas mal de titres ou j'avais juste posé ma voix et ma guitare. Très vite, Manfred et moi avons sympathisé, et je lui ai fait part de mon souhait d'aller vers des arrangements dits « à climats », à base de sons samplés, déjà sous-entendus dans mes premiers enregistrements. J'avais une couleur musicale à tendance futuriste, et ma voix -qu'elle soit accompagnée par ma guitare ou par mon « Casio minable » correspondait parfaitement à ce ton qui laissait libre-court à l'imagination. Nous avons réalisé les maquettes rapidement et les avons proposées à Martine. Je me rappelle cette anecdote au sujet de la chanson « Le roi défunt. » : Lorsque nous étions en séance, au studio Marcadet, le son de la batterie provenait du petit Casio pourri, mais il collait si bien avec l'ambiance voulue que Manfred s'est exclamé : « Ce son est à tomber par terre ! Et dire qu'on s'est fait chier à programmer des machines et des batteries de toutes sortes alors que ce petit clavier de rien te le donne pareil ! C'est dingue ! ». Et c'est ainsi que cet instrument sans noblesse est resté sur le mixage final ! Merci Manfred

J'avais 19 ans quand j'ai connu Fanny. C'était en colonie de vacances, nous étions moniteurs. Elle fut le premier amour de ma vie. Par la suite, nous nous sommes revus à Paris. Elle était la frangine d'une grande fratrie. Nous sortions beaucoup en bandes de copains chevelus avec ses frères et sœurs. Elle m'a fait découvrir les cinoches d' « art et essai », surtout celui de République qui ne passait que des films musicaux. Essentiellement de rock. Il se situait près du "Gibus", la boite mythique où toutes sortes de groupes faisaient leurs premiers essais sur scène. Un jour, Fanny m'emmena voir un film sur Jimi Hendrix. Ce spectacle me marqua si profondément qu'il joua un rôle majeur dans ma future orientation musicale. Pendant longtemps, je me suis entraîné à pousser des cris inhumains en jouant de la guitare électrique. Je poussais la distorsion au maximum, au grand dam de ma mère et des voisins de l'appartement.

 

Puis, il y eut ce grand soir où Fanny m'arracha de mon monde pour aller voir un concert au palais des sports de la porte de Versailles. C'était Genesis, un groupe anglais de rock progressif. Comme d'habitude fauché, Fanny m'offrit ma place. Nous étions tout au fond des gradins, et c'était la première fois que j'assistais à un concert de cette ampleur. De nos places à bas coût, on ne voyait pas tout, mais je trouvais ça exceptionnel ! Grandiose ! Énorme ! Une immense marée de flammes de briquets recouvrait toute la salle, et ça m'estomaquait, ça m'émerveillait... Je n'avais jamais vu un truc pareil. Quand Peter Gabriel, le chanteur du groupe, est arrivé sur scène en titubant tel un « bossu de Notre Dame », dans un costume étrange fait de ballons bizarres, une fumée s'est mis à monter  du sol et la musique a éclaté. A cet instant précis, j'ai su ce que je voulais faire de ma vie ! Il n'y avait déjà plus de retour en arrière possible ! Ce côté théâtral, cette mise en scène, ce décor, ces lumières, c'étaient mon univers !! Je découvrais enfin sur quelle planète je voulais vivre ! Pour ça, et pour le film « Phantom of the paradise »,qui m'avait bien scotché aussi, merci Fanny ! Merci Peter !

 

J'ai rencontré Jean Blaise Mitidjian auteur de chansons par l'intermédiaire d' Eric Sergent mon manager de l'époque, jean Blaise était déjà, consciemment ou inconsciemment, attiré par la bande dessinée. Il a tout de suite ressenti mon univers créatif car, par certains côtés, j'utilisais sur scène des décors et costumes de personnages proches de la bande dessinée. Certains de mes titres comme, « le roi défunt », « l'homme du 23ème sous sol », « la chanson d’Émilie Dickson », « la vielle horloge » etc. s'apparentaient au neuvième art. jean Blaise  est aujourd'hui scénariste de BD.

Je me souviens. Avoir chanté un soir, au Golf-Drouot. Avoir participé à un concours parmi des groupes de rock. Avoir été classé hors concours par Henry Leproux, le fameux gérant du mythique lieu. Puis, un type se disant « producteur de spectacles» s'est approché et m'a tendu sa carte. Le lendemain, j'ai découvert qu'il était l'un des deux producteurs  De KCP (Kosky, Cochoix production) la plus grosse société de tourneur du moment. Il organisait des tournées en France comme à l'étranger, et travaillait avec des pointures telles que"Bob Dylan", "les who", "Pink Floyd » et bien d'autres.. En fait, le ou les vainqueurs du concours de la soirée pouvaient espérer gagner la première partie de la tournée d'un grand groupe rock. J'ignore ce qui l'avait motivé à me choisir ? J'imagine que les groupes lauréats de ce soir-là n'étaient pas fameux, ou en tout cas pas à son goût. Et j'imagine que moi, avec ma détermination de « petit chanteur à guitare sèche » égaré dans une soirée pleine des décibels des autres groupes, il m'a davantage remarqué. Ce soir-là, ma différence m'avait procuré une pêche et un sens du rythme incroyables, ma voix et mon inconscience avaient dû faire le reste... Bref, il m'a proposé de faire la première partie d'ALVIN LEE, le guitariste anglais célèbre qu'on avait tous adoré dans le film « Woodstock ». Quelle claque ! J'ai donc assuré trois soirs d'ouverture, au palais des sports de Caen, à celui de cambrai, et au futur « Zénith » de la porte de pantin. Il y avait 5000 personnes chaque soir, et je vous assure qu'il fallait en vouloir pour ne pas s'enfuir à toutes jambes. Je devais tenir le public pendant 20 a 30 minutes avant l'entrée en scène de son idole. Une sacrée expérience ! A ce moment-là, je me suis dit qu'avec une meilleure maîtrise de la langue de Shakespeare, j'aurais pu faire un truc aux States comme au pays des Beatles. C'est dans sa loge, lorsqu'on m'a présenté au fameux guitariste et qu'il m'a proposé de continuer que j'ai compris tout ça. Héllas je n'ai pu répondre à son invitation de le suivre en 'Angleterre. Dommage, n'est-ce pas ?
Malgré mon petit succès, cette histoire s'est arrêtée là. A cette époque, je n'avais plus de manager, plus de disque à produire, mais j'avais un moral d'acier et j'y croyais encore dur comme fer ! J'étais sûr de mon talent, sûr de ma destinée ! Je visualisais déjà la grande vedette que j'allais devenir à coup sûr...

Je me souviens. Avoir traîné mes bottes dans ce bar appelé alors la « taverne de l'Olympia », située sous l'entrée de la fameuse salle de spectacles. On y accédait dans le hall, juste a gauche, par un petit escalier très étroit. La « taverne », j'y ai chanté quelques essais de samba improvisés. J'y ai gagné quelques francs, et j'ai donné en partie mon cachet à un gars qui disait n'avoir plus d'argent pour retourner à Frisco (Californie). Plus tard un autre gars est venu m'a accosté et m'a dit qu'il faisait le coup à tout le monde, mais je me contrefichais d'avoir été roulé. J'avais chanté sous l'Olympia ! je devais avoir dans les 21 ans, et j'avais l'impression d'avoir mis un pied dans le domaine des Dieux du Music-hall., il s'est avéré que j'y ai chanté plus tard. Pour de vrai, c'était un bel après midi, mais c'est une autre histoire...

 

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